En 1957, Henri Jeanneau, dans la quincaillerie paternelle des Herbiers, construit une coque en bois avec laquelle il participe aux 6 heures de Paris. Il vire une bouée en tête et ce premier résultat renforce son enthousiasme : le bateau va devenir son métier.
1957
En 1957, Henri Jeanneau, dans la quincaillerie paternelle des Herbiers, construit une coque en bois avec laquelle il participe aux
6 heures de Paris. Il vire une bouée en tête et ce premier résultat renforce son enthousiasme : le bateau va devenir son métier.
En 1959, il embauche des apprentis canotiers. Les trente glorieuses battent leur plein et l’apparition de nouveaux équipements destinés à faciliter la vie des ménages, va permettre à ces derniers de consacrer plus de temps aux loisirs, donc à la mer, aux soleil et aux ... bateaux !
« Le Hall Nautique de l’Ouest » qui deviendra les constructions nautiques Jeanneau.
Au début, on fabriquait trois bateaux par semaine. C’était très artisanal. On construisait tout à partir de préformes en bois, de la quille aux nervures. Dès le départ, la vocation de Jeanneau a été sportive. Le tournant du polyester se situe en 1959 et au tout début de 1960.
Ce nouveau matériau arrivait à peine sur le marché. Pour faire du polyester, on partait d’un moule en bois et on moulait dessus. Quand on avait commencé, il fallait finir. Je me souviens des débuts. On finissait parfois à la nuit !
Robert Rigaudeau est le douzième salarié à être entré chez Jeanneau à la fin des années cinquante.
Ce nouveau matériau, issu de la pétrochimie, crée une percée technologique sans précédent. A partir d’un même moule, des centaines de coques peuvent être réalisées. Le tissu de verre est appliqué dans le moule, puis imprégné par de la résine étalée au rouleau. Il suffit d’attendre la polymérisation et ... au suivant.
C’est le début d’une grande saga de bateaux à moteur construits à plus de 1500 exemplaires. Les noms des bateaux se succèdent : Le Squale puis le Lion de Mer, le Caraïbe ou l'Impérator 900, la première grande vedette habitable sortie en 1966. Elle sera tracée sur un mur à l’échelle 1/1. Les grandes séries portent le nom de Skanes, Arcachonnais, Esteou, Cap Camarat, Merry Fisher, Leader puis Prestige. En un demi-siècle, quel bouleversement !
A la fin des années 60, les bateaux de plaisance s’industrialisent, les Chantiers Jeanneau profitent de cet engouement pour produire les premiers voiliers. Les innovations technologiques baissent les coûts de production et d’achat, et la plaisance devient alors plus accessible. L’école de Glénans prend son essor à la même période.
C’est la fin de la voile aristocratique et la production de bateaux augmente à l’image du fabuleux Sangria lancé en 1970 par Jeanneau et vendu à plus de 2700 exemplaires. Un succès formidable qui instaurera la suprématie de Jeanneau dans la conception et la construction des voiliers habitables.
Le premier bateau à moteur en polyester et avec un pont en bois, il présente des formes frégatées.
C’est la coque des sportifs. Bien que conçue pour le ski rapide et la promenade, elle a conquis un palmarès unique en 1961.
la première grande vedette habitable. Elle sera tracée sur un mur à l’échelle 1/1.
un petit modèle au grand succès, concu pour la promenade, elle a conquis une clientèle familiale.
Lancé en 1970 par Jeanneau et vendu à plus de 2700 exemplaires.
Le Cap Camarat 435, premier d'une grande série de bateaux à l'esprit "tous-terrains".
Il s'est illustré brillamment dans la course transatlantique la Baule-Dakar.